Arrivée sensorielle sur Phnom Penh…
Si l’on se place coté vue, le plus immédiat et le plus simple des sens, nous survolons des surfaces infinies de terrains inondés d’eau boueuse. Tout est lissé, peu de nuances, pauvre palette de couleurs. Puis Pochentong et mine de rien, quelque chose de familier. Quelques arrivées, quelques visiteurs que j’étais venue chercher. J’essaie de reconnaitre, je scrute du regard les avenues que nous empruntons. Mais le touk touk me perd, il faudra faire par moi même, le vélo, c’est bien pour ça!
si l’on se place coté odorat, ça sent fort le jacquier sur les marchés, odeur qui prédomine, au milieu de celles de friture, de gaz d’échappement, de l’asphalte mouillé… Et puis ça sent le renfermé, vraiment presque le moisi dans cette chambre de guest house mal ventilée et mal choisie. Je me sens aussi, mais ça, c’est un détail, la douche devrait résoudre le problème.
Si l’on se place coté toucher, tout est devenu moite, collant, sale et je sais que cette sensation est partie pour durer, fin de la mousson oblige… Question vêtements, on a du mal à les supporter. Là encore, il va falloir s’y faire, et accepter de transpirer, et que ça se voie…!
Si l’on se place coté gout… c’est pour le moment le néant total. Rien avalé depuis l’avion. Mais pas de panique, je vais me rattraper. Il n’était pas question d’une rubrique culinaire sur ce blog?
Si l’on se place enfin du coté auditif, ça sature: motos, klaxons, moteurs en tout genre, langue khmer, accents étrangers, tongs qui frottent le sol, motos doubt qui nous hèlent, chiens qui aboient, musique cambodgienne criarde qui agresse… il y en aura d’autres, ce ne sont que des prémices.
Le cerveau sature un peu par rapport à tout ça. J’ai pourtant fait la sieste dans le train, l’avion, et plus conventionnellement la chambre de la guest, mais rien n’y fait, mal de tête caractéristique de « il faut que je dorme »…
Nous suivons le programme, mais il y a des coupures… Bisous
Merci!
Quelque part, tu payes le prix du bonheur que tu vas vivre prochainement.
Ceci n’est rien… La sagesse t’a certainement appris la patience.
Ce n’était là que la graine. À toi de la faire germer et d’en faire un belle plante…
Merci de partager avec nous tous ces bonheurs…
Et ce n’est pas fini Jorge, tout est a venir, je m’en rends compte ce matin en prenant vraiment mes fonctions professionnelles… Merci a toi d’etre la!
Merci de nous faire partager ces premières impressions… Je suis curieux :quel est ce numérique qui ressemble à un Leica… 🙂
coucou stéphane, normalement, ce n’est pas fini.
l’appareil est un fujifilm 100Xs, c’est une perle. à moi de savoir l’exploiter maintenant, mais c’est un joli joujou, bien agréable à utiliser.
merci à toi de suivre
bisous
J’adore tes croquis !
De toi, je prends ça comme un ÉNORME compliment! D’autres vont suivre qui me satisfont davantage, ceux ci étant les premiers, la mains était bien timide. Merci Franck, au plaisir!
Coucou ma belle, j’arrive juste dans ton voyage. J’ai mis mes tongs et je vais essayer de rattraper ton chemin. ….belle ecriture et très beaux dessins. Biz
Mince alors, j’ai du perdre la mémoire en prenant six heures d’avance sur la France (pourtant en tongs!), je ne sais même pas à qui j’ai à faire…
Ceci dit, les compliments je prends! Et oui, promis, je prends soin de moi…
À bientôt? On re fera connaissance?
si je t’écris, les Jardins d’Asphodèles…….
Mais c’est biensur!!!